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Demain tout ira bien

by Immatures

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1.
Pas de grand soir, juste des rêves et du vent, Une histoire de vie de débutants. On n’était pas ivre mais pour autant, On a craché notre salive et pleuré notre sang. Les promesses et les absences, Ça ne m'atteint pas. Enfermé dans mon enfance, Je ne te retrouve pas. Ne me parle pas de ceux qui restent, Ne me compte pas leurs attentes et leurs regrets. Ces visages que je délaisse, Ces remords de nos rendez-vous manqués.
2.
3.
Nous sommes les personnes d’en bas, Celles qui parlent fort celles qui boivent trop. Chômeurs, pêcheurs, chemineaux, Mineurs, cols rouges et cas sociaux. A chaque table le même couvert, Les mains écorchées du vent d’hiver. On est peut-être pas ce qu’il y a de plus beau, Mais chez nous les mots ne sont jamais faux. J’ai vu, le soleil se cacher au moins une centaine de fois, Derrière le crachin, les terrasses vides et le beffroi. Sur nos fenêtres se reflète l’amour, Vivre et mourir à Jardincourt. Dans la défaite ou la victoire, Ensemble on écrit notre histoire. Attrape la lumière de nos regards, De Bollaert à Geoffroy Guichard. Même dos au mur on nous entend, Qu’on soit frère sœur femme ou enfant, jamais installés au premier rang, Fiers de nos couleurs, même remplaçants. J’ai du charbon dans les veines, Et de la poussière dans la gorge. Si le sang et or sont des emblèmes, Moi j’ai le vert dans mon corps. Tourner en rond, faire les cent pas, Attendre un héros ici bas. Parce que maintenant et pour toujours, Moi j'aimerai Jardincourt.
4.
5.
Tu ne m’entends pas, Je sais que tes frères sont partis avant toi. Je ne te laisse pas, Tu sais que chaque nuit te ramène dans mes bras. Je ne suis pas prêt, Je ne suis pas fort, A chaque départ je te fais croire que t’as tort. J’attends le matin, quand tu t’endors, Pour voir le soleil s’allonger sur ton corps. Reste avec moi, encore un peu, Il y a des étoiles qui brillent juste dans tes yeux. Pardonne le temps, et mon absence, Je t’aime au-delà de la dernière échéance.
6.
A ta place 04:03
A claquer la porte, comme pour toujours, Encore une fausse note, un nouveau détour, On a parlé des heures, comme un débat, De qui serait le plus seul, entre toi et moi ? Les poings contre les murs, on affecte nos liens, Regarde le futur, qu’est-ce qui nous retient ? J’ai perdu ton rire, plus rien ne résonne. Est-ce que demain sera pire ? J’en perds les consonnes. J’ai des torts de tous les côtés, Pas besoin de te dire que c’est partagé. Je sais pas trop de quoi t’as rêvé, Moi à ta place je serais pas resté. Toute seule dans notre lit, tu pleures mes bras. Je t’ai tant promis mais tu vis sans moi. Oui tout est injuste, je te l’apprends pas, Et à la prochaine chute, tu me relèveras.
7.
Vive Le Feu 03:05
Écoute le son du tonnerre, La pluie, les astres, les éclairs. Les pavés volent encore. Ignore le souffle, la colère, Les flics qui frappent même nos mères. La chute sera plus belle, sans remords. Tant qu’on brûle, nos corps résonnent. Dans la brume, nos ombres s’affolent. Il n’y plus rien d’éternel, Même pas de droit solennel, Pour deviner l’aurore. Où est passé le préquel ? Pas de temps additionnel. Encore le matador, sans remord
8.
Qui a éteint la lumière ? On ne reflète plus rien, Où est donc passé hier ? Les portes claquent dans ce désert, Cachées sous des yeux malins, De l’aurore jusqu'au cimetière. Je tire les cartes et les problèmes, D’un nouveau jeu sans lendemain, Perdu derrière des chimères. Sur l’autoroute en marche arrière, Je recule vers un choc certain, Toute cette fumée me libère, brûle mes artères. Je veux juste que tu m’éclaires, Face aux ombres qui nous lacèrent. Ôte un peu les barrières, Sors donc ton cœur de l’hiver. Plus rien à dire ou à faire. Que caches-tu sous tes paupières ? Peux tu cesser d’être si fière ? Ôte tes habits de guerrière, On dérive sur la rivière, Derrière les rapides y’a l’enfer, on chute en un éclair. Comme le soleil écorche ma peau, tu vis encore. Est-ce la chute de ce château ? Sommes-nous déjà morts ?
9.
Martyre 02:07
Puisqu’il faut donner son avis, Alors qu’on assiste juste au drame. Abandonner son frère par dépit, Le tout sans aucun état d’âme. Et puisqu’il faut encore choisir, Entre la cause et le combat. Laisser seul son père s’affaiblir, Prendre parti au pugilat. Les roses trémières, La nuit éclairent. Les restes fanés, Des cœurs damnés. Alors regarde, quand tout s’enflamme. Encore résonnent les cris, le sang et les larmes. Au dernier soir, dans le miroir, Que reste-t-il des derniers fragments de ton âme ? Et qu’en est il des amnésies, Des dissonances à travers toi ? As-tu regardé ta vie? Est-ce l’oubli ou bien un choix ? Entre tes lèvres rêches et amères, S’essouffle un nouveau désarroi. Je te laisserai vide et à terre, Pour le pardon ne compte pas sur moi.
10.
Paris 03:20
L’eau s’écoule, encore au creux de tes bras. Mes os tremblent, et rouillent à chaque pas, Et le feu est encore rouge, rien n’avance, rien ne bouge, Chaque réveil est encore plus amer, La fête est partie, emportée sur une civière. Plus rien ne résonne dans la ruelle, Seuls les ratés dansent, enlisés dans la fumée, Là où se consument les artifices, Dans le désert et les odeurs de pisse. Une nouvelle nuit, Plus rien ne gronde, Sans aucun bruit, La ville s’effondre. Et à chaque parcours un nouveau détour, Des combats de basse-cour, un aller sans retour, est-ce qu’on s’aime pour toujours ? Perdu dans les gratte ciels plus aucun larsen Les lendemains de migraine, à errer sans chapelle, pour retourner dans ces caves elles, brillent de mille feux pas besoin de chandelle, Puisqu’ici tout le monde est mort, même les pompes funèbres ont fermé. Qu’on voit plus de vie dans le cimetière que dans la rue d’à côté. Il ne reste qu’à vivre, s’aimer, jurer d'être sincère, Mais j’ai perdu plus d’amis, qu’il n’y a de place dans le vestiaire Alors laisse moi encore vibrer, seul face au vide, à m’écorcher les poignets Pas de réussite dans l’échec, mais de la victoire dans nos défaites, pendant que Paris, Paris, vit sa dernière fête. Derrière chaque vitre, Quand le rideau tombe. Nos corps s’agitent, Dans la pénombre.
11.
Côte à côte, du silence entre nous. Pas de fausse note, on a tenu jusqu’au bout. Je dessine encore dans chaque nuit ton visage, Seule, sous la pluie, de l’autre côté du rivage. Pas de perte de temps, On s’est aimé tellement. Derrière chaque bourdonnement et à chaque tournant, subjugués qu’on s’enlace. A tous nos vacillements et chaque sentiment, on n'efface pas les traces. Une dernière danse avant d’oublier, Et sur le sol se brise le sablier. Derrière chaque nuit on cache nos regrets, Même ton sourire ne veut plus briller. Brûle encore, Réveille les morts de chaque port, Quant à chaque soupir, et pour tous nos désirs, S’atténuait la flamme. Si tout doit s’assombrir qu’on doit perdre l’avenir, On déposera les armes.

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released February 8, 2024

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Immatures Saint Germain La Poterie, France

On passe nos vies à se raconter des histoires, à se mentir. On a décidé d'être honnête et de s'aimer.

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